LES ÉLÉMENTS DU POINT DE VUE DES TRADITIONS

Les expériences avec le pouvoir des éléments sont transmises parmi les Achaz de couvées en couvées et viennent principalement encore du temps de leur Dieu Dragon Ppyrr et son invocation des Eléments. Les Achaz maitrisent seulement quelques éléments. À côté du feu chauffant et du minerai arrangeant ils avaient atteint surtout une compréhension particulièrement profonde de l'humus donneur de vie. Les reptiliens considèrent toutefois la glace comme les échanges d’Incarnations d'un décès et d'une destruction. Toutefois, sur les millénaires et par l'effondrement de l’empire des Reptiliens, beaucoup de connaissances se sont perdues après la grande guerre des Dragons, cependant les déclarations ci-dessus sont encore en vigueur pour l'essentiel pour les Achaz contemporains. 

Les Hauts-Elfes étaient maîtres de la magie élémentaire et disposaient d’une compréhension en partie non atteinte des six éléments, ils ont même construit des villes consacrées aux six éléments respectifs, qui ont toutefois complètement disparu. Les derniers restes du premier savoir se trouvent dans les sortilèges des peuples Elfes, les forces élémentaires sont souvent utilisées intuitivement, comme par exemple dans les formules d’Hexalogie des corps élémentaires et du mouvement élémentaire. Autrement, les Elfes contemporains s'intéressent très rarement aux aspects théoriques des éléments et de leurs forces comme ils n'affectionnent pas non plus d'ailleurs la science magique.

La plupart des Géodes nains se sentent assignés comme gardiens des éléments. C'est pourquoi le savoir des anciens est déjà transmis sans interruption depuis maintenant plus de 5000 ans. La vision géodique des éléments ne représente pas seulement la substance et le sujet, ils sont aussi pour les six principes fondamentaux, que chaque pair est  toujours placée dans un conflit continuel.

Le feu et l'eau forment ainsi le couple de la volonté, la force active et le sentiment passif, pendant que le minerai et l'air, aérien et volatil, représentent le couple de la masse. La terre et le gel, le cycle de la vie et la fin, sont le couple de la vie dont le conflit et la contradiction sont considérés par la plupart des Géodes comme le plus important de tous. Un rôle particulier incombe à la glace comme élément de destruction de la vie. Les Géodes ne connaissent pas de symbole pour la glace, tandis que les symboles des autres éléments viennent de leurs traditions. À part les Seigneurs les plus sombres et des sentiments les plus froids de la terre, aucun Géode ne se prescrit au pouvoir de la glace.  

Les six éléments réunis passent pour les aspects de la Terre Mère et de Créateurs vivants aux yeux des Druides humains qui ont acquis beaucoup de leurs connaissances sur les éléments par les Géodes. Contrairement aux Géodes, ils voient les éléments moins comme des forces conflictuelles séparées, mais plus comme les parties d'un tout harmonieux. Parmi eux, surtout les Druides de Bosquet, certains se consacrent intensivement aux forces des éléments, tandis que des « Plus de Pouvoir » s'occupent généralement plus fortement d'esprit - et désignent parfois aussi ceux-ci comme élément.

Les Sorcières s'occupent rarement des forces des éléments de manière approfondie, mais lorsque c'est le cas, généralement c’est l’humus ou le vent qui correspondent à leur caractère. Avec le populaire balai de sorcière, elles utilisent au moins régulièrement le pouvoir de l'air. D'autre part, elles se tournent occasionnellement vers la glace, si elles veulent amener un décès et blesser un homme, un animal ou une plante - si elles ne font pas appels simplement aux pouvoirs démoniaques. 

Dans la grande et multiple assistance des Magiciens de Guilde se trouvent des points de vue très différents sur les éléments. Cela va de l'admiration plutôt mystico-druidique par les Magiciens du conseil des éléments à la sévérité analytique des Puniners en passant par l'utilisation pratique des invocations des Eléments des Olporters ou des Rashdulers. En outre avec l'amélioration de la circulation des Elementarismus au cours des dernières années surtout à cause des guerres de Borbarad, justement parmi les Magiciens - en particulier tulamides - des douzaines de théories sont connues, partiellement aussi intelligentes que fausses sur les éléments et leurs qualités. Lors de leur étude, les Alchimistes les aident de temps en temps mais il leur manque généralement du pouvoir magique, pour pouvoir s’approcher des sortilèges plus exigeants.

Toutes les autres traditions n’ont pas d'étude systématique des forces élémentaires. Certes on ne doit pas ici cacher que beaucoup de Chamanes peuvent tout à fait prendre contact avec des éléments, mais cela se limite généralement aux éléments qui sont particulièrement présents dans leur environnement direct. En outre, le Chamane est généralement plus intéressé par l’Esprit qu'à l'aspect élémentaire d’un Appel correspondant. Vous trouverez plus de détails dans la boîte Dieux et Démons.

Les Farceurs sont enfin complètement étrangers à de telles réflexions. Au lieu d’invoquer un Génie, ils essayeront plutôt de le chercher dans le monde des Fées ou à des emplacements convenables sur Dere et tentera un bon bavardage entre amis.

Conformément aux différents aspects des différentes traditions, l'engagement à un certain élément s'organise également très différemment. Beaucoup de Géodes et de Druides connaissent leur première vue dans la créature de leur élément dans le cadre d’une quête presque déjà religieuse des emplacements sacrés lié à l'élément avec de longues méditations. La plupart des Magiciens de Guilde préfèrent en revanche développer une compréhension particulière de son élément par une étude persévérante, tandis que les Achaz se soumettront à celui-ci au cours d'une lutte mentale. Vous voyez ainsi qu’en matière de technique de réglage de l’acquisition de la connaissance du Domaine dans un élément spécial, peut se dérouler de façon complètement différente selon la tradition. Un point vaut toutefois pour toutes les traditions : plus un Ensorceleur s'occupe longtemps et intensivement de son élément, plus il se charge du caractère correspondant à sa présentation. Et ce n'est pas un miracle si la plupart des Géodes de Glace sont des collaborateurs très sombres et dédaigneux de la vie, tandis que beaucoup d’élémentaristes de l’air ont une envie constante de voyage.

Analogies Elementaires selon Paramanthus

ANALOGIES

Beaucoup d'Alchimistes, mais également quelques Ensorceleurs et philosophes, postulent des sympathies ou des analogies des éléments avec des constellations, des planètes, des pierres précieuses, parfois aussi des dieux ou des démons. Puisque les Alchimistes aventuriens obtiennent toujours avec ces relations sympathiques les effets voulus pour leurs potions et élixirs avec des succès étonnants, il se peut que ces tentatives sont basées en effet sur des vérités plus profondes. Malheureusement, dans la grande assemblée des experts et des chercheurs, l’accord ne règne nullement sur le fait de savoir quelles analogies sont maintenant correctes. Il y a bien une douzaine d’entre elles qui circulent parmi les tableaux d’Alchimistes, nous présentons seulement ici celui de Paramanthus Dictionnaire d’Alchimie - sans pouvoir en garantir la justesse. Vous trouverez d'autres attributions possibles des pierres précieuses dans le chapitre Cristallomancie à la p.165 ainsi que dans AZ 61 avec les Cristallomants.

FORMES DE PURETÉ ÉLÉMENTAIRE

L’Alchimie traite aussi, à côté de beaucoup d’autres choses, des différents degrés de la pureté d'un élément. Ainsi, par exemple un diamant est considéré comme une empreinte particulièrement pure et noble de l'élément minerai, qui montre quand même une rugosité et une dureté de manière tout à fait particulière. Celles-ci ne peuvent pas se retrouver dans la poussière, et alors la poussière est considérée comme une forme particulièrement commune du minerai - tout à fait exclu de la valeur pécuniaire. Bien que les transitions s’expriment pour des éléments particulièrement nobles - ou des théories élémentaires : concentré – et pour les particulièrement communs - ou réduit - des formes d'éléments qui sont en réalité courantes, on divise grossièrement les aspects des éléments en sept niveaux : particulièrement commun - commun - réduit - pure - concentré - noble - particulièrement noble.

L'attribution de certaines matières à ces classes n'est pas toujours simple. Il est toutefois tout à fait possible de s'orienter ainsi avec la valeur monétaire d'une substance. Il faut considérer comme règle approximative: plus une substance est précieuse, plus l'élément est concentré. Le concept de la pureté ou de la concentration élémentaire a une importance pratique particulièrement avec les éléments minerai et humus. Pour ceux-ci, nous indiquons dans les deux tableaux suivants une répartition détaillée des matières des différents niveaux :

Minerai

Particulièrement commun : poussière

Commun : sable

Réduit : gravier, galet, roche fragile

Pure : minerai, roche

Concentré : métaux purs, cristaux communs, minerais particulièrement purs des métaux précieux, acier

Noble : des métaux précieux de valeur comme l'or, pierres semi-précieuses, pierres précieuses impures

Particulièrement noble : argent nain, or nain, pierres précieuses pures comme le diamant 

Humus

Particulièrement commun : ossements se désagrégeant, vieille farine de bois

Commun : sol de forêt, compost

Réduit : algues, lichens, vieux bois

Pure : plantes, bois vert

Concentré : puissants arbres géants, simples plantes de guérison

Noble : puissantes plantes vénéneuses et de guérison, insectes et bave d’animaux. 

Particulièrement noble : plantes vénéneuses et de guérison extrêmement efficaces, tous types d’animaux plus élevé, Thériaque.

Pour les éléments feu et glace ces niveaux apparaissent surtout dans la température du matériel. Le feu varie entre le scintillement froid d'un tapis d'algue jusqu'à la chaleur extrême d’un four brûlant attisé permettant même la fusion des diamants. Le feu pur a plus ou moins par exemple la température d'une flamme de bougie. Avec la glace, l'éventail va du froid d'un courant d'air jusqu'à un froid extrême et la consolidation de l’air (le froid certes nommé parfois „bas-infernal“ qui a toutefois une origine tout à fait élémentaire). La glace pure a clairement des températures au-dessous du point de congélation. En outre, on peut faire ici des distinctions sur la pureté des cristaux de glace et la glace malléable. 

Avec l'air et l'eau, les formes nobles existe à peine naturellement. Tandis qu'avec l'humidité dans l'air, l'eau particulièrement commune est encore saisissable, elle a des formes pures dont fait partie l’eau fraîche de source, les empreintes particulièrement nobles qui se distinguent par leur déformation et par leurs tourbillons constants, qui ne se trouvent probablement qu'à proximité de la citadelle élémentaire. On peut dire la même chose de l'air. Ici, des formes étouffantes et inertes sont considérées comme l’air frais inférieur qui se trouve généralement en revanche en haute mer. Tandis qu'on trouve encore parfois des odeurs facilement volatiles et fortes, les formes plus nobles de l'air qui se distinguent par leur potentiel élevé visant le mouvement se trouvent rarement dans la nature.

Voir la suite : Les Manifestations des Eléments

Tous droits réservés, avec l'aimable accord d'Ulisses.
Aventurie.com : La référence de l'Oeil Noir