Pin d’Atan
Dans les altitudes de l’Epée d’Airain pousse le pin d’Atan isolé qui avec 1,5 pas de haut peut à peine être distingué parmi les autres pins, son écorce est brune profonde et ses aiguilles à peine plus courtes que les autres pins. Le pin d’Atan peut devenir ancestral malgrès sa faible croissance. L’exemple le plus connu est la tombe du comte Ortho de Notmark sur laquelle à été planté, il y a 700 ans une pousse de pin d’Atan : Aujourd’hui encore on peut voir ce pin tout près de la vieille pierre tombale sur les hauteurs de l’Alken à Notmark. Au moyen des anneaux du tronc d’arbre, l’âge de certains pins à pu être évalué à plus de 2000 ans. Puisque ces vieux arbres ont une production d’écorce peu abondante, c’est un grand crime envers Peraine de dépouiller l’arbre de toute sa protection en lui prenant toute son écorce pour la fabrication de l’Atanax.
Pour obtenir ce breuvage médicinal, si l’écorce du pin peut être pelée à chaque saison, l’hiver est peu recommandé en raison du rude climat de haute montagne ainsi que pendant la fonte des neiges au mois de Phex. Si on veille à la préservation de l’arbre, on peut récolter 3 portions d’Atanax, les profanateurs de Peraine sans scrupule peuvent en récolter 8. L’écorce doit être trempée 3 jours dans l’eau, un ajout de sel accelère légèrement le processus de solution. On en tire une décoction brûnatre au goût très amer qui peut être utilisée sans autre traitement pour combattre les maladies et comme moyen pour faire baisser la fièvre, souvent elle reduit aussi la durée de la maladie. On donne aux enfants le liquide amer avec beaucoup de miel, tandis qu’on attend des adultes, qu’ils prennent leur médicament sans histoire (« Même la médecine est amer ! »).
Dans des recipients erméthiques, l’Atanax se conserve pendant 1 an. Si on expose ce liquide à la lumière du jour, il s’éclaicit lentement et perd ses vertues curatives. Le commerce de l’herbe part principalement de Paavi en bâteau et en charrette pour le Pays Norbard, c’est pourquoi l’Atanax est le plus souvent répandu dans le Nord et le Centre de l’Aventurie. En raison de la rareté de l’Atanax véritable, de nombreux charlatans proposent des breuvages souvent bon marché, donc suspects qui ressemblent à l’Atanax mais qui sont sans effet.
Région : l’Epée d’Airain.
Terrain : Hautes montagnes (Rare).
Détermination : +12.
Récolte : Ecorce, Toute l’année.
Effet : Rien, L’écorce doit être traitée avant tout.
Conservation : 1d6+14 jours.
Prix : 12 PA par Pierre d’écorce.
Préparation : Décoction avec de l’eau et du sel. De l’écorce d’un pin préservé, on tire 3 portions. Si on le pèle complétement, 8 portions sont récupérées.
Traitement : +4.
Effet : Pour prendre de l’Atanax amer, non adouci, il faut réussir une épreuve de Volonté. La décoction fait baisser la fièvre et réduit les jets de dommages quotidien à hauteur de 2 points ; avec chaque jour, une probabilité de 1-3 sur 1d20 que le déroulement de la maladie s’arrête et que la guérison commence.
Conservation : 1d6+9 mois.
Prix : 10 PO.
Utilisation alchimique : Insignifiante.
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