eglise/marbo.jpgGRÂCE AUSSI DANS LA MORT – L’EGLISE DE MARBO

 

”Lorsqu’il s’agit de prier pour le salut d’une âme, les hommes se tournent toujours vers la douce Marbo, fille du dieu taciturne et d’une mortelle, la jolie Etilia, qui, alors qu’elle eut à se présenter, en pleine fleur de l’âge devant le maître de l’infini, réussit à toucher le cœur froid et dur du dieu. Et il offrit à Etilia la possibilité de repasser la porte vers le monde des mortels et lui fit par la même porter Marbo en son sein. Et c’est la pale et jolie Marbo, qui de tous les êtres vivants, dispose au mieux de la grâce et de la justesse, pour réchauffer le cœur froid de son père et solliciter pour un mortel un sursis supplémentaire. ”

Du Livre Noir, Punin, traduction en Garethi

 

La 'demi-déesse Marbo', la fille Boron et de la mortelle Etilia, est vénérée aujourd'hui principalement par les prêtres de Boron. En conséquence les Marbides (principalement 'l'ordre de la Douce Quiétude') sont également prêtre de Boron ainsi que l’ordre des Etilians en l’honneur de Saint Etilia. Les plus grands temples de Boron possèdent un sanctuaire de Marbo pendant que des temples de la déesse se trouvent à Al'Anfa et Arivor mais qui sont aussi consacrés à Boron. Le plus unique et âgé des temples vraiment consacrés à sa douce fille se trouve à  Fasar, où les ossements des derniers prêtres de Marbo aventuriens sont gardés. Car avant, il y avait une Eglise propre à Marbo, et les prêtres urtulamidiens respectaient la déesse de la mort Umm Ghulshach ('Mère du Vautour') jeune et vielle. La perte de la liturgie primaire de Marbo mena vers la dissolution de l'Eglise. Certains aspects de la foi de Marbo urtulamidien furent ajoutés par les Güldenländais immigrés dans leur Pantheon. Depuis ce temps-là, la déesse est respectée comme douce et clémente fille de Boron qui est représentée le plus souvent par une colombe blanche ou un corbeau blanc. Elle est d’autant plus proche des gens que son père est sombre si bien que les croyants s'adressent volontiers à elle pour adoucir Boron. On sacrifie des offrandes semblables à celles du Dieu de la mort (herbes de rêve brûlées, encens, cornaline, grenat) et se rapproche d’elle en état de transe extatique, de visions de rêve et de profondes prières. Le grenat rouge comme le sang est utilisé pour ouvrir les sens aux esprits et aux rêves et qui est vu comme le sacrifice de sang pétrifié. De la part de Marbo, les prêtres soignent des malades sur leur lit de mort et les accompagnent dans une mort douce sans douleurs et ni peurs. Parfois un patient semblant depuis longtemps perdu guérit miraculeusement, signe qu’elle l’a libéré de l’emprise de son père ou que son temps n'était pas encore venu tout simplement. Mais on appelle aussi au silence, la Pâle pour rendre gloire au passé, au traditionnel et atteinte à la tradition. Certains murmurent que Marbo serait en mesure de donner comme les deux Alveraniare Golgari et Bishdariel des rêves sur le chemin des dormant. Elle dirige les âmes, qui ont survolées la Mer de Nulle Part de Golgari, que Uthar a laissées entrer et que Rethon a pesées, vers Alveran. Elle est la gardienne de rêve qui dirige les âmes des morts pour de courtes visites dans les rêves de Bishdariel des vivants pour les calmer, les exhorter ou leur accorder un dernier au revoir. Chez les Tulamides, la fille de la mort est moins implorée pour une grâce que celui qui flirte avec elle. On appelle les risques suicidaires  ici ' flirter avec Marbo ', mais les suicides ne se pplacent pas sous son étoile. Chez les Novadis, on la connaît comme Marhibo, septième femme de Rastullah qui touche Rastullah avec son charme calme lorsqu’il envoie des messagers de la mort.

 

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