Braise de Feu et Art du Métier - L'Eglise d’Ingerimm
Comme Ingerimm, un des Douze, comme Dieu Créateur des Nains Angrosch, comme Dieu du Feu Primitif Ingra ou même comme Ingrasch, le Feu Sacré des Cyclopes – le Dieu du Feu, de la Pierre et des Métiers est vénéré en Aventurie de manière bien diverse.
Ingerimm en Résumé
Aspects : permanence, patience, habileté, rudesse, force, application, colère indomptable, courage, flamme éternelle de la cheminée
Panthéon : Douze Dieux
Théorie de Création : Los/Sumu
Diffusion : dans tout le Nord et le Milieu de l’Aventurie
Devoirs : bénédiction des pièces de métier et des armes, consécration des bâtiments et d'autres constructions (par exemple, des ponts, galeries dans les mines)
Temples importants : Angbar (temple principal), Gareth, Temple de Pèlerins au Gouffre, Salza/Port-Salza, Taladur, Montuhden (ou Puy-de-Uhden ?) (Denberg dans la première version de la VF), Zwerch ; à Notmark (Marche-de-Misère ?), Ragath et Tjolmar se trouvent un temple de l’ancien culte d'Ingra.
Jours fériés : Jour de la Forge des Armes (21 Ingerimm)
Symbole / Constellation : Marteau et Enclume
Surnoms : l'Irrité, le Forgeron Céleste, le Marteau d’Alveran, le Dieu rouge (rarement)
Alveraniare, Saints, Elus : Simia (fils d’Ingerimm et de Tsa, le Déclencheur de la Création), St. Ilpetta (Ilpetta Ingrasim, de la patience), St. Rhÿs (Rhÿs le Moissonneur, de l'habileté), de nombreux Patrons Protecteurs du Métier.
Ordres et Confréries : Moissonneur, Fraternité du Feu Ardent
Reliques et Artefacts Sacrés : la Pierre d'Ingerimm, la Lanterne Sacrée à Angbar, l’Anneau des Flammes, le Doigt d’Ingerimm
Lieux Saints : Maison Natale de St Rhÿs (Abilacht), le Gouffre (Mur de Rashtul), la Tour de Feu (Vallusa)
Symboles : le marteau et l'enclume, les flammes ardentes, le volcan en éruption, pioches croisées, lave représentée par des ondes fumantes
Animal Sacré : au sens figuré, le feu qui se déplace comme un organisme et cherche de la nourriture.
Couleurs Sacrées : rouge comme le feu, noir comme la pierre.
Plantes Sacrées : sapin, herbe de feu.
Essences Sacrées : fumée de la cheminée, fumées d’écorce avec des branches de sapin, cristaux et pierres précieuses de toutes formes, pierres.
Pierre Sacrée : rubis.
Offrandes : Artefact, outil, trésors, richesses du sous-sol (avant tout le charbon de nain, simple charbon, pierres, minéraux, métaux, cristaux etc.), fumée.
Influence politique : grande auprès des corporations d'artisan du Nouvel Empire, autrement plutôt faible.
Hiérarchie à l'intérieur de l'église : faible.
Tolérance à l'égard des croyants d’autre foi : moyenne.
Images hostiles : éteindre un feu (les incendies peuvent être endigués); commerçants qui ne proposent pas pour la vente des pièces artisanales au juste prix; magiciens qui changent à l'aide de leur magie, en "travail bâclé des arcanes" des pièces artisanales ou créé; exploitant des manufactures.
Enseignement de l'église : le feu est l'élément de la vie : il répand la chaleur et apporte la lumière dans l'obscurité.
Buts de l'église : protection de l'art des métiers sous la tutelle d’Ingerimm, sauvegarde du feu.
Conception de l’Au-delà : Cheminée d’Ingerimm
Cosmologie : Ingerimm n’a pas créé le monde pour les humains, mais avec ses grâces divines, l’Homme peut former le monde à sa volonté.
Conception de l'homme : le feu est l'ami des Humains. Il brûle ceux qui le mésestiment, mais rend service à ceux qui l'estiment.
Le plus fort argument : le marteau mythologique d’Ingerimm "Malmar" (séismes, éruptions volcaniques), pratiquement : "la constance contribue à la victoire".
Sens de la vie du croyant : immersion désintéressée dans le travail artisanal, rêve de la pièce artisanale parfaite; sauvegarde du feu.
Image de la foi dans la population : l'art du métier est confié aux prêtres avec respect et reconnaissance.
De L’Essence de la Déité
"Pourtant, comme les géants voyaient que les enfants de Los avaient déjà divisé la création pour eux seulement, ils entrèrent dans une énorme colère. Ingra, le plus fort et le plus puissant parmi eux, était apparu du corps de Sumu, quand le feu flambait au plus haut dans celui-ci, lors de sa lutte contre Los, le Dieu Tout-Puissant. Ainsi il était devenu le Seigneur du Feu et de la Pierre et dirigeait maintenant sa suite vers Alveran."
- des annales de l'âge de dieux - du début des temps
Le Seigneur du Feu et de la Pierre est très vieux et est, en outre, très puissant, comme certaines écritures nous en informe, car deux des six Eléments sont ses sujets. Certaines sources l'indiquent même comme l'un des dieux les plus âgés qui a créé le monde après sa conception au début des temps. Avec force et habilité, il a bridé les forces de la nature élémentaires et leur a donné une forme adéquat. De hautes montagnes, des montagnes abruptes et des volcans ardents sont les preuves en personne de sa création divine. Le Gouffre, la blessure toujours saignante de Raschtul, le géant endormi, est considéré par plusieurs comme le lieu le plus sacré d’Ingerimm. D'autres histoires voient Ingerimm comme Forgeron Céleste qui de sa cheminée crée avec un zèle ardent des artefacts pour ses frères et soeurs et que parfois le brûlant feu de forge se trouve hors de contrôle. Est devenu célèbre avant tout son Äonen une vieille hostilité avec son frère Efferd, et il se trouve, peut-être, beaucoup plus derrière cela que le conflit naturel du feu et de l’eau, l’élément d’Efferd. Ce n’est pas vainement que l’inscription de la tour de feu dans Vallusa qui doit protéger la ville des marées hautes de la mer dit : "Où est Ingerimm malgré Efferd…"
Il est dit, de tous les traits caractéristiques d’Ingerimm, que la patience et la colère sont les plus remarquables. Rien n'est facilement capable de sortir le Dieu du calme si bien qu’il faut beaucoup de temps pour qu'il se trouve en la colère. Mais si cela va jusque là, cette colère est ardente et est indomptable : il allume sa cheminée et agite son marteau Malmar, il fait lever la terre et les montagnes saintes d’Ingerimm, les volcans, crachent braises et cendres.
Sur beaucoup de point il rappelle la nature des inconstants et entêtés Cyclopes, et des contes sur les enfants d’Ingerimm qui aspirent imperturbables à l'achèvement de leur ouvrage et ni par richesses ni par amabilité sont achetés.
Mais Ingerimm est n’est pas seulement le dieu furieux pour qui les intérêts des mortelles sont égaux. Il est aussi le patron protecteur du métier que les fidèles respectent pour ses dons divins : le feu comme l'élément de la vie et la pierre comme pierre originelle de la Création, le charbon, les pierres précieuses et les cristaux scintillants, et les liaisons nées du feu et de la pierre comme le verre, la porcelaine et l'acier brillant. Non finalement, il n’a pas réservés aux mortels ses connaissances sur la création d’"artefact profane", car il leur a donné des inventions comme le marteau, la faux ou le four à céramique, la roue et nombres d’autres choses.
La Bénédiction des Armes
"…et il demandait son jugement avec la formule :
" Oh, Forgeron Céleste, Ingerimm, notre Seigneur!
Au nom de la Flamme et de la Pierre,
Au nom de l'infaillible Alveraniare et des saints,
Ingerimm, mon Seigneur, juge! "
Sur ces mots, Notre Grâce Iberion battait la lame avec force de ses bras violents sur un morceau de roche au milieu de la pièce du temple. Un craquement assourdissant était la conséquence. Le chant des lames, couplé avec le tonnerre, sonnait encore plus sourd et plus dangereusement que chaque tonnerre habituel. Simultanément une vibration se propageait dans la Halle, et on avait le sentiment que le sol se dérobait sous les pieds. Pendant que tous les assistants s’agenouillaient et essayaient de se tenir quelque part, Maître Iberion se tenait inébranlable et regardait fixement la lame dans ses mains qui commença à éclairer pour un court moment à peine perceptible d’un rouge profond. Enfin, ce fut Notre Grâce qui rompit le silence : " Ingerimm a honoré votre ouvrage, Maître Ambros. Il a aussi accepté le nouveau porteur de la langue de feu. Regardez! La lame est impeccablement. Aucune brèche, aucune déchirure, seulement la beauté immaculée d'un chef-d'oeuvre. Sa bénédiction est sur vous ".
- Extrait du compte-rendu d'une bénédiction d'arme, au temple d’Angbar, le 21 Ingerimm 1025 av. B[1]
Informations réservées au Maître sur la Bénédiction des Armes
L'un des rituels les plus importants de l'église d'Ingerimm est à côté de la traditionnelle bénédiction du métier la bénédiction des armes d'Ingerimm qui se distingue nettement de la consécration de l'église de Rondra. Ici se cherche avant tout la pièce de métier comme tel, l'habilité artisanale du forgeron et l'aptitude du porteur sont au premier plan. Pour les combattants seulement intéressés par une arme aiguisée et résistante, on transfère souvent directement au temple de Rondra. C'est avant tout la tâche du prêtre de converser à fond avec le porteur de l'arme et d'examiner le sérieux de sa demande. De plus, une foi respectueuse en Ingerimm est catégoriquement nécessaire.
La cérémonie à proprement parler, à laquelle assiste toujours une grande quantité de croyants, est commencée par les mots suivants : "Flamme et Pierre! Chaleur et Acier! Colère et Dureté! Courage et Force! Seigneur du Feu, Seigneur de la Pierre, écoute-moi!"
Ensuite, le prêtre rend hommage à la pièce de métier. Il décrit en détail par quel maître et combien de temps elle a été forgé, si du matériel particuliers a été utilisé comme des pierres précieuses ou des pierres rares, si la lame dispose de décorations ou autres singularités, et avant tout, si et quels signes graphiques y sont gravés, c’est le nom d’Ingerimm ou celui de la lame. Alors, il présente le porteur et le but d'engagement de l'arme pour Ingerimm et demande, enfin, sa bénédiction.
La bénédiction d'arme présentée ici est à observer très rarement et devait se produire seulement dans les temples les plus importants. Habituellement, seulement de plus petites manifestations de la Pierre et du Feu accompagnent le rituel. Une arme, qui ne trouvera aucun service à Ingerimm, se brisera ou comportera de visibles brèches.
L’Eglise
La foi des Humains se reflète à l'intérieur de l'église dans plusieurs directions et la vénération du Dieu se distingue de région en région, et même de temple en temple. Ainsi, on ne peut parlé d'une image unique de l’Eglise.
Au nord de l’Aventurie prédomine le culte mystique du Dieu du Feu Ingra. Son apparition remonte aux temps obscurs de l'histoire, mais les savants supposent, que la foi aurait été transmise par les nains qui ont quitté, il y a des milliers d'années, Xorlosch, leur pays natal, en direction d’Orkland et de l’Epée d'Airain. Au centre du culte se trouve le feu, pas la confortable chaleur du feu de foyer, mais plutôt la chaleur roussissant des flammes ardentes. Dans le même temps, le feu est considéré comme la force créatrice et purifiante qui forme toute la vie au début et brûle à la fin de nouveau jusqu’à la cendre. Les prêtres sanctifient la flamme éternelle et prouvent à leur vénération au Dieu d'une manière qui peut paraître bien étrange au non averti : des marques à chaud sur le front ou sur les paumes de la main sont peu craintes de même que la refonte par des ornements, des monnaies ou des armes.
A côté du culte d'Ingra, beaucoup de cultes de feu et de sectes se sont formés qui se sont voué entièrement à l'élément chaud. Juste à proximité des volcans, une signification presque mystique appartient au feu. Des sacrifices sont toujours pratiqués qui doivent adoucir le Seigneur de la Cheminée. Dans les régions éloignées du Mhanadistan se déroulent encore d’anciennes coutumes funéraires dans lesquelles les défunts sont enterrés avec de la cendre chaude et des pièces de charbons brûlantes,et sont brûlés sous la surveillance d'un idole de flammes borgne. Dans certaines régions d'Aranie, la coutume pour augmenter la fertilité des champs passe par la pose précise de feu ou par des marches de conjuration au flambeau.
De loin moins brûlant, la vénération est plus traditionnelle dans le Nouvel Empire, où Ingerimm est considéré comme le patron protecteur des métiers et des corps de métier. Ici le culte d'Ingerimm est très séculier et possède chez les citoyens et dans les cercles de corps de métier une grande influence. Ainsi la vénération respectueuse du Dieu et la haute politique sont liées et souvent inséparables. Au centre de la foi se trouve l'art de métier placé sous la protection d’Ingerimm dont les prêtres s’engagent à sauvegarder et à diffuser. L'artisan seul honore Ingerimm lorsqu’il donne ses créations particulièrement belles à la garde du temple ou demande la faveur du Dieu pour de nouveaux ouvrages.
La parenté originelle au culte d'Angrosch peut être trouvée seulement dans le Kosch, dans les Marches du Nord, au Gouffre et à Vallusa. En Tobrie et aux Pasturies du Nord, on raconte que la vénération de la Pierre gagne en importance, comme don d’Ingerimm ou même comme l'élément de la création, qui protègeraient des profanations démoniaques.
Le culte en Fertilia ressemble principalement à celui du Nouvel Empire, mais n'est pas exprimé si fortement. De grands temples avant tout fastueux se trouvent dans les villes de Silas, où la vénération d’Ingerimm profite de la prospérité de l'art de l’orfèvrerie, et de Methumis dont le temple héberge en même temps la chambre ducale des métiers et la faculté d'arithmétique et de mécanique. Les innovations Horasiennes, comme la manufacture, sont la bête noire de l'église.
Structure et Hiérarchie
L'organisation de l'Eglise d'Ingerimm est bien simple; il n’y a pas de hiérarchie rigoureuse. Ici est important le prêtre qui doit faire ses preuves seul jour après jour par son art du métier devant son Dieu.
Le supérieur des prêtres d'Ingerimm est le Gardien de la Flamme à Angbar. Par un traditionnel attachement, les deux Schürer des Flammes à Xorlosch font partie du peuple des Nains des Collines. A leur charge se trouvent avant tout l’entretien du temple et la réception des ateliers propres au temple. D'après une foi très répandue, le Gardien occupe son poste jusqu'à ce qu'un jour la force quitte son bras et le feu, son coeur. Ingerimm choisit alors parmi les prêtres son digne successeur par l'Epreuve du Feu d'une pièce à confectionner dans la Cheminée Sacrée du temple d’Angbar. Habituellement, son choix tombe sur un Haut-Prêtre, le chef d'un temple. Les Maîtres de la Cheminée[2], comme les chefs de temple sont officiellement appelés, sont les colonnes d'airain du culte et de la même manière ses architectes. Avec leur activité, ils déterminent l'image de l'Eglise aux alentours de leur temple. Ils se sont prescrit tout à fait traditionnellement à la fréquentation avec le feu, les pierres et les arts anciens ou alors exercent avec un zèle ardent la politique touchant aux corps de métier et à l’Eglise. Au service quotidien dans le temple, ils sont soutenus par les Protecteurs de la Braise, les Acolytes de l'église d'Ingerimm. Dans la population, beaucoup de reconnaissance est toujours confiée aux Acolytes consacrés, les plus ambitieux ou particulièrement pieux artisans. Cependant si l’engagement dans la prêtrise est important, il doit l’être avec le dévouement de l'achèvement de l’art du métier. Souvent l'enseignement des novices est confié aux Apprentis d'Ingerimm. Les simples prêtres, les Compagnons d'Ingerimm, représentent la base de l'Eglise, car ils portent au dehors la foi et les visions de l'église sur l'art du métier honnête dans le monde. Le plus souvent ils choisissent une vie de voyage à pied pour apprendre les arts étrangers ou pour trouver les pièces de métier particulièrement belles pour le temple local ou pour donner conseil et bénédiction lors des travaux artisanaux.
Grade des Prêtres
Fonction Titre Boucle de Ceinture
Novice Apprenti d’Ingerimm Cuivre
Acolyte Protecteur de la Braise Laiton
Prêtre Compagnon d’Ingerimm Bronze
Chef de Temple Maître de la Cheminée Argent
Patriarche Gardien de la Flamme En or, avec un Rubis au milieu
Le service d'Ingerimm
Les temples d'Ingerimm sont généralement gris, dans la roche naturel ou dans des cavités artificielles, mais leurs uniques ornements - des stalactites chatoyantes, des filons d’or et d’argent ou des cristaux scintillants – sont naturellement d’une très belle apparence. Les maisons de Dieu dans les villes sont avant tout des constructions immenses de marbre ou de basalte sombre, et décorées à l'intérieur avec des pièces parfaites de maître du métier. A tous les lieux sacré est commun la très sainte Cheminée Sacrée où se trouve le feu éternellement ardent d’Ingerimm.
Les grandes messes en l’honneur d’Ingerimm rappellent le long travail des forgerons. De façon rythmée, en mesure avec le marteau de forge, se balancent les croyants qui entonnent en plus des chants réguliers dans lesquels le son du marteau, lorsqu’il tombe sur l'enclume, trouve écho. De plus courtes prières sont souvent adressées silencieusement à Dieu, et accompagnent la résine, sifflant dans la braise de la cheminée, la fumée, qui monte des braseros, ou du chant de l'acier, qui est vient d’être forgé. Comme cadeaux sacrificiels sont présentés des dons à Ingerimm et sont remis en remerciement au feu éternel.
Chaque année, la plus grande fête est le 21 d’Ingerimm, le Jour de la Forge des Armes. A Angbar particulièrement, le coeur de l'église, beaucoup de croyants de tout le pays se réunissent pour assister aux cérémonies. L'apogée de la fête est la Marche de la Flamme d’Angbar, une procession au flambeau qui commence à la tombée de la nuit devant les portes de la ville et trouve sa digne fin dans le temple d'Ingerimm. Ce jour-là, de nouveaux apprentis sont pris traditionnellement dans la communauté ou de nouveaux Maîtres de la Cheminée sont nommés. Sous les forges, la coutume est de terminer les 'pièces de maître' particulières et de les faire consacrer, ensuite, par Dieu. Ainsi, les excellentes armes portent souvent l'inscription « ING21 » à l’extrémité supérieure de la lame.
Personnalités Ecclésiastiques
L’actuel Gardien de la Flamme est Hilperton Asgareol, un maître Forgeron, ainsi que maître Orfèvre, qui étudie déjà depuis des années avec une admiration grandissante la spiritualité du culte nain d'Angrosch. Prudemment il travail au rapprochement des deux culte ce qui ces derniers temps attire la mauvaise humeur des prêtres des villes impériales sur sa personne qui sollicitent plus les besoins laïcs des corps de métier et des corporations d'artisans. A son travail, on le voit assez souvent interdit et parfois rêveur, et pourtant il cherche toujours le soutien d’honnêtes Héros, pour ceux-ci fassent des recherches sur les vieux secrets des nains
Arascha Walroder, l’éternelle Forgerone, représente comme Haute-prêtresse à Notmark le culte primitif d'Ingra au Nord. Ses cheveux noir suie et par une « parure » d’entrelacement de cicatrices de feu et la peau brillante de sueur lui donnent quelques allures de statue. Renforcé par l'atmosphère sombre et obscure de l’intérieur du temple, cela peut aussi être la raison pour laquelle la population soupçonneuse lui a déjà attribué tant de rumeur. Arascha se voit comme gardienne d’un important sanctuaire au-dessous du temple, car là-bas s'ouvre un gouffre où s’enfonce un volcan. Elle accorde volontiers son aide à celui cherchant conseil, tant qu’il présente un grand respect au Dieu…
Saints et Alveraniares
Rhÿs le Moissonneur, un ancien travailleur agricole, qui se tourna après la chute d’Havena vers Ingerimm et qui au cours des années suivantes créa quelques-uns des plus grands ouvrages de l'art de la forge, est considéré par plusieurs comme le plus grand des Saints de l'Eglise d'Ingerimm et on l’honore avant tout comme le Patron Protecteur des Forgerons. Son chef-d'œuvre le plus célèbre est la Porte de Rommilys à Gareth. D'autres de ses oeuvres d'art se trouvent dans sa maison natale à Abilacht, où de nombreux croyants font pèlerinage chaque année.
Sainte Ilpetta Ingrasim est honorée par plusieurs comme le modèle de la patience d’Ingerimm. Elle est devenue célèbre avant tout, parce qu’un simple compagnon du Dieu de la Forge réussit pour la première fois, à être choisi par la faveur d’Ingerimm pour être la Gardienne de la Flamme. Sa relique est la Lanterne Sacrée d’Angbar.
L'Eglise connaît aussi certains martyrs, qui au service du métier d’Ingerimm y laissèrent leur vie : Sainte Waliburia, Patronne Protectrice des Fourreurs et des Tanneurs, mourait pendant la révolte des Cadets de Bornland pendant l’année 692 av. B. Saint Aïsyphan, Créateur du Doigt d’Ingerimm, fut tué, parce que son travail ne plût pas au Roi de l’Archipel des Cyclopes.
A côté de cela de nombreux Patrons Protecteurs du Métier sont honorés, qui selon la célébrité de leur chef-d'oeuvre ont souvent seulement une importance régionale. Les Reliques Sacrées associées à eux ont été créées dans le cadre de la liturgie la PIECE DE MAITRE (liturgie qui augmente les capacités de l’artisan, voir AG)
Talismans et Artefacts Sacrés
La Pierre d’Ingerimm : Quand Ingerimm fit trembler la terre le Jour de la Colère à Xorlosch en 3072 av. B, le prêtre d’Angrosch Humarasch, Fils de Ugin, lui présenta sa fille unique en sacrifice. Et alors qu’autour la terre s'ouvrait et les incendies se déchaînaient, le clan du prêtre resta comme par miracle indemne. Et puis, là où on avait remis l'enfant aux flammes, un immense fragment de minerai de Mindorium s’y trouva, comme si la perte de l'enfant avait été dédommagée par ce métal. Depuis ce temps-là, la pierre bien protégée dans le temple d’Angbar, est priée en protection contre les tremblements de terre, les éruptions volcaniques et les incendies.
La Lanterne Sacrée d’Angbar : la Lanterne d'Ilpetta Ingrasim est une oeuvre d’art décorée de flammes ornementales des plus filigranées dans l'acier nain. Avec cette pièce de maître, la Sainte d’Ingerimm remporta sa satisfaction et devint en l’an 776 av. B la nouvelle Gardienne de la Flamme. Depuis ce temps, la lanterne apporte un accompagnement sûr dans les galeries ou les cavités risquant de s'écrouler. Elle est gardée à l’intérieur du temple à Angbar, où une flamme y brûle éternellement.
L’Anneau des Flammes : en l’an 1020 av. B, Hilperton Asgareol consacra un chef-d'oeuvre ingénieux à son Dieu. L’artefact, une couronne se tordant de flammes d’or rouge, est entièrement constellé de minuscules pierres de grenat et d’onyx. On a légèrement l'impression que les flammes représentées ne sont pas faites d'or rigide, mais se tordent chaudes et vraiment hautes. L'anneau répand courage et confiance, si l'obscurité tombe. De plus, l'anneau a préservé dans la Nuit du Ciel Brûlant certains bâtiments du feu démoniaque.
Le Doigt d’Ingerimm : en l’an 385 av. B, le sculpteur Aïsyphan Osakis fût chargé de la fabrication d'une statuette, que devait approuver le Dieu bienveillant des Volcans. Mais l'ouvrage ne plût pas au Roi de l’Archipel des Cyclopes, et en grande colère fit tuer le créateur. Peu après le volcan Amran Nemoras trembla et détruisit la ville de Palakar. La relique, un morceau de roches de lave en forme d'un burin de pierre et à l’origine on pense comme le portrait d'un Cyclope forgeron, influe comme la force ordonnée divine sur la lave exhalant.
Ordres et Confréries
Corps de métier et compagnons ambulants : au contraire des autres cultes, les ordres sont presque inconnus dans l'Eglise d'Ingerimm, tout au moins au sens traditionnel, car les frontières entre une simple union d'artisans et une fraternité d’Ingerimm sont floues. Justement les grandes corporations des villes impériales, avant les corps de métiers de Gareth, se voient volontiers comme l'ordre d’Ingerimm, et ceux-ci mettent leur métier respectif sous la protection du Dieu ou d'un saint. En plus de cela, les mœurs partiellement sévères et les usages des corps de métier rappellent souvent les règles d'Ordres.
A côté de la nature organisée des corps de métier existe le mouvement des compagnons ambulants. Pour le simple artisan et aussi pour les compagnons prêtres, un voyage à pied de plusieurs années convient comme acquittement. Beaucoup de compagnons restent fidèles à la vie en voyage et se réunissent en de plus petites communautés, comme par exemple les Compagnons Ambulants en l’honneur de Saint Thimorn, un groupe d’architectes bien considérés.
La Société Secrète des Moissonneurs
« Vous demandez avec sérieux, si j'avais subit un préjudice ? Ces gamins m'ont ruiné ! Oui da, complètement ruiné ! Voyez çà: dans le dispositif, les éléments les plus importants manquaient : les rouages servant au fonctionnement et accessoirement les leviers de direction, si vous comprenez que j'ai en vue. Maintenant, les pièces servent probablement quelque part comme jouet dans des mains d'enfant ou rôtissent justement dans quelques feux de cheminée.
- Ilderico Montazzi, propriétaire irrité d'une entreprise de manufacture à proximité de Methumis
« Concernent les cas à Neetha lors de la dernière Lune d’Efferd, de nombreux détails restent encore, malheureusement, obscurs. En raison de la coïncidence temporelle d'un autre cas à proximité de Methumis, il est à craindre qu'il ne s'agisse en aucune façon d'un cas isolé.
- Extrait d'un papier secret de la chancellerie d'Etat de Fertilia
L'éclosion des manufactures et les dures conditions du commerce des compagnies commerciales de Fertilia ont appelé une alliance secrète sur le projet, qui s’occupe avant tout de troubler les plus grandes villes de Fertilia. Entre temps, se multiplient les rapports, après leurs entrepôts incendiés, leurs marchandises salis avec des ordures, des inspecteurs et gardes sont battus et même les mécanismes complexes de qualité sont retirés ou sont détruits.
Le discours des Moissonneurs, nommant Saint Rhÿs, et leur but ultime est la sauvegarde du métier et de la nature des corps de métier. A cela impliquent que leurs ennemis sont en premier lieu les exploitants des manufactures, avec la fabrication en masse des marchandises bon marché, qui ont poussé tant d'entreprise artisanale ancienne et respectable à la ruine, ainsi qu'en général chaque modernisation du métier.
La Fraternité du Feu Ardent
« Celui qui veut maîtriser le feu, doit le servir. »
- Ingrund du Gouffre, Maîtresse de la Cheminée
« Si quelque part une maison s'ouvre aux flammes, il doit être établi plus tard exactement, pourquoi elle a brûlé, si c’est un accident ou la malchance, si l'incendie est criminel et dans le cycle du monde ou si Ingerimm lui-même est intervenu. »
- à Havéna, peu avant la Grande Vague en l’an 702 av. B
Quand au cours des attaques borbaradiennes, les villes du Nouvel Empire se trouvaient en flamme, un groupe mystérieux de prêtres d'Ingerimm d’un étonnant clergé se fit reconnaître, leurs racines remontant soi-disant à plusieurs siècles. L'apparition de l'ordre reste secrète, et le cercle des initiés, dont le bruit court que des prêtres de haut rang d’Ingerimm et d’Angrosch et aussi certains druides doivent appartenir, s'entoure du plus grand silence.
Comme son nom l’indique déjà, les prêtres s'occupent du pouvoir primitif d’Ingerimm : le feu. Le but principal est d’observer les différentes manifestations du feu et à y reconnaître la volonté d’Ingerimm. La branche profane des Lecteurs du Feu, qui se compose principalement des plus jeunes prêtres, examine les feux et incendies de manière très scientifique : Quel était la raison d'un incendie ? A quelle chaleur et à quelle vitesse brûlait le feu ? Quels moyens de feu ont été employés ? Les prêtres s'assoient parfois pendant des heures plongée dans une profonde concentration devant un petit tas de cendre ou une pièce de bois carbonisée, pour proclamer alors rayonnant, ce qu'ils ont découvert. Les Interprétateurs du Feu expérimentés de la branche mystique poursuivent avant tout un but : comment des éruptions volcaniques et des tremblements de terre, où les volontés d’Ingerimm sont évidentes, peuvent être correctement interprétés ou même prédits ?
Visions courantes de l’Eglise d’Ingerimm sur…
Praios : maintenant, mon fils, chaque chose sur ce monde a sa place ; Les serviteurs de Praios s'en occupent, afin que l'ordre établi par les dieux soit préservé. Ils sont certes un peu hautains, mais ils ne peuvent rien contre çà.
Rondra : que serait le guerrier sans l’habileté du forgeron, et que pourrait créé le forgeron, sinon une lame pour le guerrier ?
Efferd : Oh, ces maudits frères-poissons ! Ils n'ont rien compris du tout - ni aujourd'hui, ni dans le passé - car ils veulent éteindre chaque feu avec leur eau.
Phex : Oh oui, Ingerimm est devenu furieux, parce que les humains se sont retournés contre celui-ci. Particulièrement les adeptes du Dieu-Renard, avant tout les marchands, épiciers et commerçants, qui ridiculisent les métiers agréables à Dieu et les fruits de notre travail en s’en débarrassant à des prix follement bas.
Travia et Peraine : bon, compagnons droits.
Angrosch : La foi des nains au respectable père peut encore nous apporter dans la futur une ou d’autres connaissances.
Patron protecteur des métiers artisanaux
Patron protecteur Métier artisanal Relique Sacrée
St. Aïsyphan Tailleur de Pierre Doigt d’Ingerimm
Ste. Alruna Tisserand Fusaïole de Terremiles
St. Bosper Orfèvre Guilde marchande d’orfèvre de Gareth
Ste. Coruna Graveur Sceau impérial des Empereurs Sages
St. Firunian Potier Bol de Murleth
St. Helmbrecht Boucher/Fumeur -
Ste. Ingrimiane Forge d’Arme Meule à Aiguiser de Twergdéfi
Ste. Maline Charpentier/Tonnelier Grand Tonneau de Vinsalt
Ste. Odelinde Charron -
St. Rhÿs Forgeron -
Ste. Rondralieb Armurier Gants de Cuirasse de l’Empereur Raul
St. Stordian Cordier Câble principale du vaisseau amiral de l’Amiral Sanin l’Ancien
Sta. Sylvette Cordonnier/Bourrelier -
St. Thallian Teinturier Drap de Sang de Mengbilla
St. Thimorn Architecte/Tailleur de Pierre -
Sta. Waliburia Fourreur/Tanneur -
Sta. Ysinthe Tailleur -
St. Zachariad Souffleur de Verre Coupe de Verre de Bethana
Profession de foi :
„Ô Ingerimm, Seigneur de la Roche et de la Terre
En ton honneur, nous prions :
C’est : Feu et Pierre !
Ta colère nous préserve des sombres chemins.
Ta force donne forme au monde.
C’est : Braise et Ossements !
Ton esprit stimule notre tâche quotidienne.
Ta constance nous réconforte.
C’est : Minerai et Cristal !
Nous tenons tes dons dans les plus hauts honneurs.
Ton marteau frappe pour toute l'éternité !
C’est : Cheminée et Métal !
L'humilité et la patience seront nos vertus.
L'application et l'habilité seront nos outils.“
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[1] Avant la Chute de Bosparan
[2] Arne Vangheluwe propose Maître de la Forge dans sa traduction de l’Extrait du Bréviaire
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