eglise/boron.jpgMORT, SOMMEIL ET OUBLI – L’EGLISE DE BORON

 

Il y a deux Eglises de Boron en Aventurie : les Eglises de Punin et d’Al'Anfa se disputent depuis la division, comme il convient, la suprématie sur les adeptes de Boron. Jusqu'ici, les deux doivent accepter le silence de leur Dieu comme le signe de son approbation. Le rite Punique comme plus âgé des deux est d’abord décrit ici.

Il jouit de la primauté au nord de la ligne Rashdul-Dröl. Au sud de celle-ci, le rite Al'Anfaner prédomine et il y a à Rashdul le temple de chacun des deux cultes.

 

DE L’HISTOIRE DE L’EGLISE

Autour de 520 av CB. : de sombres temps : s'épanouissent des cultes de mort et d'ivresse divers.

Autour de 500 av. CB. : exil de la Secte Nemekathäer dans l’Archipel des Cyclopes.

595 CB : La prêtresse Marbo Sveilana de Arivor fonde après la fin de la guerre des Mages l’ordre de la Douce Quiètude.

610 CB : Khalid al-Ghunar ose l'enterrement de fidèles de Rohals dans le Gor. Il est canonisé quelques années plus tard.

625 CB : La prêtresse Noiona de Selem créé un ordre à son nom, les Noionites dont le principal but est soigner les confus et les fous, qu’ils oublient, se reposent pour leur donner peut-être une nouvelle vie.

662 CB : Al'Anfa : meurtre de l'empereur Tolak, prise de pouvoir de la famille Brisire (Zornbrecht en VO), premier Vol des Dix (Rituel Al’Anfaner de 10 sacrifices humains)

686 CB Boron punit Al'Anfa avec une épidémie foudroyante, la peste noire. Golgari apparaît sur le Rocher du Corbeau appelé aujourd'hui d'après lui et exhorte les Humains. Après cela, Al'Anfa crée son propre culte. Il vient le schisme.

995 CB : Bal Honaker appelle le jour du silence, l'Ordre du Poing de Basalte à la vie.

1008 CB : Sur l'ordre du patriarche Tar Honak, Al'Anfa attaque le Kalifat. D’après la tradition alanfanique, Boron résoud la bataille à Szinto par un grand miracle.

1009 CB : A l'écart des troubles de la guerre, il vient un combat entre Boron et Boron, entre les prêtres des rites Alanfanique et du rite Punique autour de l'oracle de Boron de la nuit. Les Puniques gardent celui-ci.

1010 CB :  les troupes d’Al’Anfa se retirent après la mort mystérieuse de Tar Honak.

1014 CB : L’Ordre des Golgarites est fondé pour combattre l'hérésie d’Al'Anfa.

Dès 1020 CB : La lutte contre Borbarad réunit de nouveau vers une certaine approche des deux églises. Al'Anfa envoie des troupes lors de la troisième Bataille des Démons.

1025 CB : la Nécropole Boronia construite par l'église punique à la Porte des Trolls est bénie par le Corbeau de Punin.

1028 BF : le lieu saint Sankta Boronia est assiégé par l’armée du Ver Infini et est libéré de nouveau par l'armée de l'Answin de Becdecorbeau qu’on croyait disparu. Pendant la bataille des trois empereurs devant Gareth le Bâton de l'oubli, artefact  le plus saint des deux cultes vol en éclat après qu’il est dominé le Dragon-Empereur mort-vivant Rhazzazor. Seul la tête de corbeau de l’artefact est récupérée et est apportée dans le cloître principal des Golgarites à Garrensable.

Dès 1029 BF : les deux cultes cherchent un nouvel artefact principal. La grande maîtresse Borondria des Golgarites fait un voyage à travers l’Aventurie voir et suivre les traces de l'histoire de l’Eglise de Boron.

 

LA PLUS GRANDE REVELATION EST LE SILENCE - L'EGLISE PUNIQUE

 

LE RITE PUNIQUE DE BORON POUR LE LECTEUR PRESSE

Aspects : mort, sommeil, oubli, silence, calme, obscurité

Pantheon : 12 dieux

Théorie de création : Los/Sumu

Diffusion : entièrement au nord de la ligne Dröl-Rashdul

Devoirs : enterrement, sauvegarde du calme des morts, soins des troubles intellectuels, interprétation de rêve, offre d’oubli

Temples importants : Punin (temple principal), Winhall, Rashdul (le temple du rite Al'Anfaner se trouve en vis-à-vis), Boronia, Khefu

Jour férié : fête des Morts (1. Boron)

Constellation : Balance

Surnoms : le taciturne, l'éternel, l'inévitable, l'insondable (rarement, puisque aussi  réservé à Efferd)

Alveraniare, Saints, Elus : Golgari (Alveraniar, mène les âmes dans les grands Halls de Boron), Bishdariel (Alveraniar, Messager des Rêves), Uthar (Alveraniar, Garde de l'Empire de la Mort), Marbo (fille de Boron, aspect : bonté), Ste. Etilia (sa mère, donatrice d'espoir). Ste. Noiona soulagement de la folie), Ste. Liaiella (Femelle Necker[1], Sainte patronne des noyés), Saint Khalid (bénédiction pour les morts non enterrés)

Ordres et Confréries : les Golgarites (ordre guerrier), les Marbides (aide au décès), les Etilians (prêchent la réconciliation avec la mort), les Noionites (soins des troubles intellectuels; l'ordre se trouve de façon neutre entre les deux cultes)

Reliques et Artefacts : Tête de Corbeau du Bâton de l'oubli  (capacités inconnues, Garrensable), le Livre Noir (Tradition des Rites et Enseignement de l’église).

Lieux saints : Ville de l’Aplomb (Sewerien), Sankta Boronia (à la Porte des Trolls), Oracle de la Nuit (Secret, entre le désert de Khöm et les Marais des Hommes-Lézards)

Symboles : Roue de Boron (roue cassée; comme un hémicycle avec cinq rayons représentés qui symbolise la fin du cycle de la vie), Balance d'âme Rethon (pèse les âmes des morts et les attribue aux Paradis), Mer de Nulle Part[2] (ligne de séparation entre le monde des vivants et celui des morts), "Entendre le bruissement des ailes de Golgari" (sentir la mort approcher), « Abbatu par la Flèche d’Uthar » (subir une mort soudaine)

Animal Sacré : Corbeau

Couleur Sacrée : Noir (avec argent)

Pierre Sacrée : cornaline noire

Plantes Sacrées : Encens, Bois d'ébène, Lotus noir et blanc (le vin de lotus du lotus noir dans le vin rouge), le pavot noir (pousse seulement à Palakar)

Offrandes typiques : encens, bois précieux.

Influence politique : faible, n'est pas aspirée par l'église.

Hiérarchie à l'intérieur de l'église : faible.

Tolérance à l'égard des croyants d’autres croyances : grande (devant Boron, tous sont égaux)

Symboles hostiles : profanation des morts, profanation du calme des morts, pillage des tombes, Nécromancie.

Théorie de l’Eglise : la mort est aussi normale que la vie. Oubli et sommeil offrent le calme. Dans le silence, le recueillement est possible.

Buts de l'église : enterrement, la protection du calme des morts, aide spirituelle, soins des troublés, offre d’accompagnement des vivants vers la mort, l'oubli, faciliter la séparation.

Conception de l'Au-delà : Chambre à coucher de Boron (sommeil éternel, oubli éternel, calme éternel)

Cosmologie : Rien n'est persistant.

Conception de l'homme : la vie est passagère. Le court temps de la vie ne devrait pas être gaspillé en bavardant mais utilisé avec considération.

Le plus fort argument : "la mort est inévitable."

Sens de la vie du croyant : silence, calme et méditation procurent la force d'accomplir l'extraordinaire.

Image de la foi dans la population : respect craintif est confié aux Prêtres de Boron; personne ne veut dresser contre soi le Dieu des Morts.

 

GRADE DES PRÊTRES

Fonction           Titre                                                         Tenue

Novice               Novice (en Almada : Petit Corbeau)  Robe de laine noire

Acolyte              Adorateur de Boron                               Roue de Boron argentée fréquemment des habits d'ordre

Prêtre                  Adorateur du Corbeau                          Robe de laine noire avec corbeau argenté

Archiprêtre        Interprète de Bishdariel ou Golgari     Robe en tissu noire avec corbeau argenté

Prêteur               Gardien du Corbeau                              Robe en tissu fin noire avec corbeau argenté

Archiprêteur      Silencieux (dans les ordres existants) Selon l’ordre

Patriarche          Corbeau de Punin                                  Robe en soie noire avec corbeau argenté

 

 

DE L’ESSENCE DE LA DEITE

Au début, les organismes, qui venaient de Los et qui peuplaient le monde, ne connaissaient aucun sommeil, aucun oubli et aucune mort. Les plantes fleurissaient, poussaient et proliféraient jusqu'à ce que le sol ne puisse plus être vu, les animaux se multipliaient, et leurs sabots et pattes piétinant causaient de profondes blessures au corps de Sumu. Et les humains engendraient des enfants qui grandissaient et avaient de nouveau des enfants, et il n’y avait plus aucune place entre ceux-ci. Les esprits des humains amassaient expériences sur expériences pendant leurs jours infinis, et sous la charge des souvenirs, ils étaient à peine capables d'une pensée. La vie s'étendait, remplissait le monde jusqu'à l'étouffement et qui, pourtant, ne pouvait pas mourir.

Là, Boron prononça un mot, et ce mot était la mort.

Boron libérait les humains pas seulement de la barrière de l'immortalité que seulement les dieux savent porter, mais leur offrait le doux sommeil pour qu'ils se reposent des soins du jour, et l'oubli pour qu'ils ne portent pas la peine supportée pour toujours. Et il leur offrait les rêves : doux rêves, une pleine félicité et la consolation pour donner loisir au brave après la charge du jour. Punir de rêves amers, qui blasphème ou fait injustice et dont la conscience n'est pas propre face au Douze. Et de véritable rêves, pour la bonne personne, qui témoignent de ce qui sera ou serait.

Boron dirige de l'autre côté les âmes des morts et juge leur autre destin. Toutes les actions d'une personne, bonne comme mauvaise, seront mesurées sur Rethon, la balance d'âme. Ici se décide, si l'âme passe dans l'un de 12 Paradis Divins ou si elle est vouée à la damnation éternelle.

Du bréviaire de 12 enseignements divins, Edition de l’Empereur Hal 994 CB

 

 

L’Inhumation

"Quand Jolinde se trouva ici là, lavée et arrangée, enveloppée dans une simple chemise et les yeux fermés, là cédait en moi toute la colère que j’avais ressenti toutes ces années envers elle. La Prêtresse me signifia, maintenant que je pouvais parler une dernière fois à Jolinde ou diriger une demande auprès de la bienveillante Marbo. "Je ne suis plus fâché contre toi", était tout ce que j’amenai à mes lèvres. Après que mes enfants, les enfants de Jolinde et les autres parents se soient avancés, la prêtresse donna le gobelet avec le ' Vin de l’Oubli' et à chacun de nous chaque fois elle prononçait le plus silencieusement : "Oublie ce qui vous sépare, oublie ce qui vous lie." Nous nous taisions et regardions encore une fois Jolinde, quand la Prêtresse dessina sur son front la Roue de Boron avec l'onguent sacré. "Ce qui viens à toi Seigneur, sera oublié", dit-elle doucement. Alors, Jolinde fut enveloppée dans le drap sur lequel elle se trouvait, et certains s'avançaient et mettaient à ses côtés quelque chose à laquelle ils s'étaient accrochés jusqu'ici avec des larmes dans les yeux - un drap, une figure en bois, une image peinte. La prêtresse souriait doucement. Alors, les serviteurs levaient le cadavre et le faisaient descendre prudemment dans la mine. La prêtresse nous regardait attentivement. "Ce qui établit, est passé et ne reviendra plus jamais. Nous voulons oublier la douleur. Retourner dans le monde des vivants"

Rapport d’un enterrement à Gué-du-Griffon

 

Pratiques d’enterrement chez les 12 Dieux aventuriens

Le culte de Boron réalise partout où on adore les 12 dieux, une pratique d'enterrement plus ou moins semblable. A part pour les marins qui remettent les cadavres à la mer, l'inhumation consiste habituellement à coucher les corps morts dans une tombe 'pour reposer en paix'. Les membres manquants chez l'enterré sont un mauvais présage. L'incinération est refusée, bien que le corbeau de Punin le permette depuis peu lors des calamités (comme des épidémies ou le danger de l'abus des cadavres), si aucun prêtre pouvant bénir la tombe n’est à proximité. Cependant justement cette pratique a soulevé de nouveau le débat à l'intérieur de(s) l'église(s) de Boron, sur le rapport entre le corps et l'âme après la mort, car si le corbeau approuve l'incinération, elle ne peut causer aux âmes aucun préjudice...

Dans le Sudaventurien, on a coutume de l'embaumement et de la momification, ces écoles techniques sont contestables, puisque on doit ouvrir le cadavre pour le disséquer. Les partisans de la momification (Trahelien, Al'Anfa, Terres Tulamides) renvoient à ce que les âmes doivent apparaître dans le Paradie comme la copie de leurs corps morts et les corps, ainsi, sont rendus éternel. Dans Punin, on cherche encore une preuve de cette supposition dans le livre noir qui n'est pas encore complètement déchiffré. Chez les empereurs du Nouvel Empire, il est usuel d'embaumer les cadavres et d'enterrer dans des fosses dans la Vallée des Empereurs (à Terre d'Eslam [3]).

Les prêtres de Boron Puniques condamnent l'autopsie pour les recherches criminelles ou scientifiques comme une approche illégale à la mort. Seul un prêtre de Boron a le droit de lire un message de Boron pour les vivants dans la mort d'une personne et de suivre son décret. Les prêtres alanfaniques se joignent aussi justement à cette dernière interprétation et permettent la dissection, si elle est conformément exécutée par des Moronis ou des Acolytes instruits.

La mise en terre se distingue fortement au niveau régional. Le 'pré communal de Boron' peut se trouver à l'intérieur de ou en dehors des murs de village (et fréquemment dans les villes devant le mur). S'il n'y a aucun temple, tout du moins, se trouve un petit sanctuaire et un refuge dans lequel le cadavre est gardé jusqu'à l'enterrement. Les cercueils de bois et les pierres tombales ouvragées sont chers, fréquemment les morts sont enroulés simplement dans des draps, les tombes sont marquées avec du bois sculpté, ou des branches tressées, en forme de roue de Boron.

L’enseignement de Boron prêche, certes, l'oubli, mais cela se rapporte en premier lieu à la médecine de l’Âme. L'âme d'un mort doit laisser ses liens derestres. Le corps est éphémère, les actions cependant éternelles (on suppose qu'ici des influences des cultes de Praios et de Rondra jouent un rôle). Les nobles sont souvent enterrés dans des caveaux qu'ils font construire lors de leur vivant. Toutes les actions de gloire sont sculptées artistiquement dans la pierre, mais la plaque du sarcophage est faite seulement après la mort. Les caveaux de famille des grands Al'Anfaner son considérées comme des œuvres d' art, on peut visiter de très vieux tombeaux dans Brig-Lo sur le champ de bataille de la légendaire deuxième Bataille des Démons.

 

L’EGLISE

Boron figure non seulement pour la mort, mais encore pour le sommeil et l’oubli. Ainsi l’enseignement de l’Eglise se partage aussi en deux points principaux dont les adorateurs sont nommés comme serviteur de Golgari ou Bishdariel. Les premiers se concentrent sur la mort et sur les circonstances du décès, les serviteurs de Bishdariel croient au contraire à l'aide spirituelle et l'interprétation de rêve comme leur but primaire. Il n'est pas nécessaire à un prêtre de se joindre l'une de ces écoles. Mais toute personne qui reçoit de plus hautes consécrations, se vouera à l'un de ces deux ordres.

 

Structure et hiérarchie

Bien qu'il y ait une hiérarchie marquée dans le rite Puniner, elle ne détermine pas du tout l'animation au sein de l'Eglise : le respect du pouvoir derestre  est peu considéré par les prêtres de Boron.

La plupart des novices sont des enfants trouvés ou orphelins, car seuls quelques parents donnent leurs enfants à cette église. Certains appelés tardifs entrent aussi à l'âge adulte dans le Noviciat, fréquemment après des expériences radicales. Habituellement, ils adhèrent simultanément à l'un des ordres.

Des prêtres sont appelés les serviteurs du Corbeau, et selon leur alignement aussi serviteur de Golgari ou de Bishdariel. Seuls quelques-uns atteignent de plus hautes consécrations : l’Interprète de Bishdariel recherche les volontés de Boron dans le rêve partiel sous la prise de substances hallucinogènes. Dans les grands temples existent de riches collections de rouleaux d’écrits sur le rêve, les visions et leurs interprétations. La plus grande partie des prêtres de l’autre voie que mènent les Interprètes de Golgari se consacre principalement à la mise au tombeau et aux soins des morts, mais aussi la recherche sur la mort pendant qu'ils cherchent dans la raison du décès (sans ouverture du corps) des messages de leur Seigneur. Les chefs des temples, le plus souvent seulement dans les plus grandes villes, sont appelés Gardien du Corbeau.

Dans le pays et les petites villes, la mise au tombeau et les soins des morts sont rendues par de simples prêtres ou par les adorateurs de Boron, fréquemment des Acolytes. Au groupe des serviteurs laïcs appartiennent les fossoyeurs mais aussi des menuisiers et des tailleurs de pierres. A la tête du rite Puniquese trouve le Corbeau de Punin. Bahram Nasir dirige depuis longtemps le culte et ne se manifeste presque jamais en public. Le Cercle Silencieux a été fondé il y a seulement quelques années comme l'organe d'experts du Corbeau. Les chefs des quatre ordres de Boron lui appartiennent ainsi que le porte-parole qui peut proclamer les décisions de l'organe plus unique. On appelle ces cinq consacrés importants des Silencieux.

 

Le Service de Boron

Les plus grands temples de Boron sont des constructions à un étage avec deux espaces de rituel séparés, le plus souvent souterrains. Seul le premier, la grande salle de la mort, est accessible à chaque croyant. Ici domine à n'importe quel moment un silence de mort rarement interrompu par une tousse ou de faibles bruits de pas. Le silence et la voûte faiblement éclairée offrent refuge au désespéré. Ici, loin du monde profane, trouvent pour l’infatigable le sommeil, pour le traqué, le calme et pour le pleurant, l'oubli. Et ainsi, il découle que dans presque chaque temple de Boron, des couchettes de calme sont à trouver. Le deuxième lieu de dévotion, la grande salle des rêveurs, est ouvert seulement aux initiés.

Pour qui veut demander une audience chez un prêtre, celui-ci doit faire attention à ce que ce soit le prêtre qui s'adresse à lui. Il  est  considéré, en effet, dans beaucoup d'endroits comme un crime, de s’adresse à un prêtre de Boron sans y être inviter.

Les messes pour Boron sont très fortement ritualisées. On ne dit pas un mot la plupart du temps, le silence soutenu de l’assemblée pèse lourd sur la foule. Quand vers la fin les voix de la chorale s’élève, le soulagement est sensiblement distinct.

Les rituels que les prêtres effectuent pendant les messes sont transmis depuis les sombres temps, et on suppose que ces sentiments soient produits chez les croyants. Avant d’être présenté à Boron, une simple tâche est la prière.

Dans le calendrier du croyant de Boron, il y a seulement un haut jour férié : la Fête des Morts (au 1 Boron) pendant laquelle il prie pour les âmes des défunts. Si les prêtres prêchent normalement l'oubli des morts, tout est pensé ce jour à ceux voguant sur la Mer de Nulle Part et dont les âmes peuvent sommeiller maintenant dans la chambre à coucher de Boron ou dans un autre des 12 Paradis divins.

 

PERSONNALITES RELIGIEUSES

 

Le chef de l'église est Bahram Nasir, le Corbeau de Punin. Le natif de Rashdul est un vieil homme digne avec la peau blême-pâle. Ses courts discours témoignent d'un maître en Rethonique[4] et diction et deviennent par sa présence charismatique des principes indiscutables. Sa colère sur les hérétiques Al'Anfaners s’est adoucie, quand Borbarad, le nouvel ennemi menaçait à l'est. Le Corbeau a posé une attention particulière sur le jeune empereur Selindian Hal. Au cours des dernières années, l'infant était régulièrement à de longues séances dans le temple, en particulier, s'il paraissait faible et pâle. Depuis bientôt vingt cycle divin, on murmure à Punin que le vieux Corbeau va être rappelé sous peu par Boron et le bagarre pour sa succession serait déjà lancée.

Borondria, la précédente gardienne du temple chargé d'histoire de Brig-Lo, dirige l'ordre du saint Golgari calmement, mais fermement. Elle noue une hostilité profonde à son prédécesseur au poste et ancien compagnon de lutte, Lucardus de Kernet qui succomba aux tentations de Thargunitoth. Actuellement elle se trouve en voyage en Aventurie, à la recherche de vieux vestiges du culte de Boron.

La nomination de Josmabith Saba Marbod en tant que championne de l'ordre des Noionites est contestable malgré la légalité de sa proclamation par la devancière mourante. Elle est elle-même à moitié folle, trois âmes résident dans sa poitrine : occasionnellement elle s'appelle aussi ' Relyta Nudred ', ou encore ' Shomata Nanderos', ainsi son style de direction est aussi beaucoup décousu : parfois avec hésitation, parfois décidée ou même sans égards, occasionnellement visionnaire, mais de temps en temps aussi apathique. Comme Josmabith, elle appartient au cercle silencieux et est subordonnée seulement au Corbeau de Punin. Mais Shomata est attaché au rite Al'Anfaner, et Relyta prêche la neutralité éprouvée par l'usage de l'ordre du temps au temps.

Ippolito Sfieri, chef de la fédération Etilienne, se trouve plus fréquemment en voyage dans le pays plutôt qu’à Punin bien qu'il ait déjà dépassé la cinquantaine.

Zhulamin ai Fasar, la directrice des Marbides, est Interprète de Bishdariel et, vues les attentes à l'égard du propriétaire de ce poste, une femme dure pour elle-même et les autres.

Aedin de Naris à Winhall[5] sert au Cercle Silencieux comme porte-parole et s'occupe de la construction de la Nécropole à Boronia.

Pendant la marche des Ogres, c'était un garçon de 13 ans qui voyageait après les monstres et ramenait chacune de leurs victimes au calme : Just le Fossoyeur. Il est dit qu’ il a reçu des aperçus profonds des mystères de Boron. Just appartient aujourd'hui aux chefs de la résistance tobrienne.

A la naissance de la muette Nisut (reine) Peri III, l'empire de Kemi, aussi appelé Trahelien, en 997 CB pris son indépendance envers le Nouvel Empire et fit du culte de Boron des Rites de Punin (localement modifié) leur religion d'Etat.

 

Reliques Sacrées et Lieux Saints

Le livre noir est considéré comme la relique la plus importante de l'église. Il fut écrit aux sombres temps et transmet des rituels comme des cérémonies d'enterrement, consécrations de tombe et recherches de rêve. Ainsi les cérémonies du culte de Boron Punique n'ont pratiquement pas changé depuis plus de 1.500 ans. Le livre est relié dans du cuir noir, a les pages noires avec une écriture en argent, avec beaucoup de choses dans les signes secrets qui ne peuvent être lues par seulement quelques hauts prêtres. Des copies réduites avec dans son contenu existent dans presque chaque grand temple.

Le Bâton de l'Oubli est gardé à Al'Anfa, il est respecté de la même manière dans les deux cultes.

La Ville des Morts au sud des marais morts Seweriens est une Nécropole considérable qui fut construite après une prédiction. D’après la légende, elle doit retenir de mauvaises essences des marais.

Le lieu de pèlerinage le plus important deviendra, peut-être, Boronia, l'agglomération récemment fondée qui se trouve à proximité directe du Mur des Ogres, où la troisième Bataille des Démons eut lieue. Les temples en l’honneur de  Boron et sa suite sont en la construction. Le temple principal est déjà fini et est béni.

Comme Livre des Rêves sont appelées les écritures collectées dans tous les temples dans lesquelles les Interprètes de Bishdariel ont déposé leurs visions de rêve pour qu'ils survivent à la mort respective du prêtre et être utilisé encore par les autres pour l'interprétation.

 

Saints et Alveraniares

 

Golgari le Corbeau de la Mort porte les âmes des défunts sur la Mer de Nulle Part jusqu’aux Halls de Boron. Il est appelé fréquemment dans la lutte contre la Nécromancie, les Pactes et les non-morts. Souvent il est représenté par un corbeau renversé avec des griffes écartées rouges comme le sang.

Bishdariel est considéré comme le messager des rêves qui est représenté comme un magnifique corbeau, avec les ailes relevées. Il envoie les rêves provoquant la crainte comme le bien-être. Fréquemment apprend qu'un rêveur a remarqué la brève apparition d'un corbeau, d'un animal magnifique, noir brillant ou d'un cadavre de corbeau horriblement altéré, qui s'est assis sur lui comme un lutin sur la poitrine.

Si on suit les annales de l'âge de dieux, Uthar est le fils du premier couple humain, que les dieux ont créé. Dans la lutte contre ses ennemis, il se confiait à Boron qui le fit gardien du Hall des Morts. Il repousse tous ceux qui sollicitent sans autorisation l'entrée aux Halls. De même il est l'exécuteur Boron  et envoie ses flèches apportant la mort sur l'ordre de son Seigneur divin.

Marbo, la douce fille de  Boron, est appelée par les croyants pour demander chez son père clémence et grâce. Dans beaucoup de temples de Boron se trouvent des sanctuaires de Marbo, et parfois lui est consacré son propre temple. Voir plus bas pour plus de détail sur Marbo.

Sa mère Etilia est vénérée comme une sainte. Elle alla à Boron dans la fleur de sa vie, put amollir son cœur et fut renvoyée parmi les vivantq. Etilia est considéré comme donatrice d'espoir, comme le signe du courage, de l'assurance et de l'oubli d'une vieille peine. Le corbeau blanc est classé dans sa symbolique.

Dans l'année 625 CB, Noiona la prêtresse de Boron à proximité de Selem fonda un cloître pour soigner des ahuris et des fous et pour leur offrir l'oubli, le calme et avec, peut-être, une nouvelle vie. Cette intention magnanime fut récompensée peu après sa mort par l'église, quand elle fut canonisée et que son ordre reçut la bénédiction officielle de Punin.

Saint Khalid est invoqué pour donner les bénédictions sur les ossements non enterrés. Le prêtre de Boron voyageait dans le Gor lorsque personne de l'armée de Rohal qui avait vaincu là le maître des démons Borbarad ne soit revenu du désert. Il trouva les ossements des combattants et construisit un monument funéraire pour ceux-ci.

Est compté depuis une époque récente parmi les saints Liaiella, la Necker dont le Dieu de la mort tomba amoureux. Il mena une dure lutte avec son frère Efferd jusqu'à ce que celui-ci libère la mortelle. Liaiella est considérée comme la Sainte Patronne des âmes des marins se noyés et est aussi vénérée dans l'Eglise d'Efferd.

 

ORDRES ET CONFRERIES

Les Golgarites, ordre de combattants ont acquis une grande influence (Taille: moyen; armoiries : paire d'ailes noire relevée sur la Roue de Boron de Punin sur fond blanc) qui semble avoir trouvé sa destinée dans la suppression des Terres Noires. Plus sur cet ordre, dans la boite les serviteurs des dieux Aventurien.

L'ordre du saint Noiona se consacre aux soins des confus et des fous, leur offre l'oubli ou un nouveau souvenir. A proximité de Gareth, Perricum, Lowangen et Punin se trouvent des couvents de l'ordre qui occupent aussi certains magiciens (Taille: grande ; armoiries : trois plumes noires l'une sur l'autre sur fond blanc), à côté des prêtres et laïcs. Traditionnellement l'ordre se tient à l'écart des différences entre Punin et Al'Anfa. Avec l'apparition du Cercle Silencieux auquel la directrice de l'ordre Josmabith Saba Marbod appartient, il se tourna plus vers Punin, mais il revient ces derniers temps cependant de nouveau à son ancienne neutralité.

L’ordre pour la Douce Quiétude, dont les membres sont appelés les Marbides, est également dédié aux soins (Taille : petite ; armoiries : corbeau blanc sur un champ noir). Il prend soin des condamnés, les soigne jusqu'au terme de la vie et leur permet une entrée douce dans l’empire de Boron. En plus on se sert non seulement de forts stupéfiants, mais on donne aussi de l'aide au décès. Cela est refusé profondément par beaucoup de prêtres car seul Boron lui-même peut décider quand une créature meurt. On murmure que les Marbides auraient des couvents secrets à côté d’endroits connus (sauf le siège principal Fasar à Arivor, Norburg, Ouvenmas, Punin et Roseau-Ebel[6]), et ils retarderaient à certaines créatures la mort artificiellement dans une somnolence au seuil de la mort jusqu'à ce que la ' date correcte ' soit venue.

Les Etiliens se sont séparés des Marbides, (Taille  : très petite; armoiries : personne) et veulent enlever la peur du décès à ceux vivants encore. Ils essaient de réconcilier les mortelles avec leur destin inévitable. La mort – c’est ainsi qu’ils prêchent - n'est pas une fin terrible, mais le refuge dans les bras protecteurs de Boron. La confession de vie est un élément central de la théorie etilianienne. Car celui qui se repent de ses méfaits durant sa vie et cherche réparation, peut revenir en arrière sur le chemin de la vertu et marcher droit devant la balance d'âme de Rethon.

L'ordre du saint Laguan, un saint local trahelien, se compose de combattants qui protègent les temples dans l'empire de Kemi des empiétements d'Al'Anfaners ou Achazs païens et Hommes des Bois (Taille : petite ; armoiries : symbolique complexe avec un corbeau volant et un signe graphique).

Il y a aussi des groupes qui se sont aussi réunis sous la protection d’Uthar. Ceux-ci sont considérés par l'Eglise de Boron,  comme hérétique et sont décrits dans le chapitre sur les sectes.

Au fond des montagnes du Kosch se trouve le cloître de Boron le coin du Troll dans lequel le petit et mystérieux ordre de moine (20 prêtres) vit, les Zorkabins. Ils errent exclusivement la nuit pour enterrer les défunts des villages environnants. Les bruits courent qu’ils savent toujours, où leur service de corbeau est nécessaire.

 

L’EMPIRE DE BORON EST L’ETERNITE - L'EGLISE AL’ANFANIQUE

 

LE RITE AL’ANFANIQUE DE BORON POUR LE LECTEUR PRESSE

Aspects : mort, sommeil, oubli, silence, calme, obscurité

Pantheon : 12 dieux, mais avec Boron comme la déité principale

Théorie de création : Los/Sumu

Diffusion : domaine d'influence d'Al'Anfa, sporadiquement dans les villes tulamidiennes

Devoirs : enterrement, sauvegarde du calme des morts, soins des troubles intellectuels, interprétation de rêve, offre d’oubli

Temples importants : Al'Anfa (temple principal), Mengbilla, Rashdul, Selem

Jour férié : fête des Morts (1. Boron), Jour du Grand Sommeil (30. Boron; ' Vol des Dix ' : dix volontaires, criminels ou esclaves sautent du Rocher du Corbeau vers la mort)

Constellation : Balance

Surnoms : comme dans le culte Punique, en plus Prince de Dieux

Alveraniare, Saints, Elus : comme dans le culte Punique, en outre : Saint Nemekath (532-479 v. CB., le fondateur de la théorie alanfanique; représentation : momifié avec les bras croisé, le Bâton du Corbeau et un lotus dans les mains), Ste. Velvenya (Velvenya Karinor;  apparition de Golgari (1 Golgari = 686 CB) survenue après la séparation), Saint Tarquinio ('Tar' Honak; mena Al'Anfa dans un combat dans le Khöm; obtint un miracle à Szinto; en 1009 CB mourut à Mherwed; est considéré comme martyr dans la lutte contre la foi de Rastullah)

Ordres et Confréries : Poings de Basalte, Garde du Corbeau, Garde du Temple (tous ordre de combattants); Main de Boron, Noionites (soins intellectuelles des confus ; neutre entre les deux églises)

Reliques et Artefacts : Codex Corvinus (livre saint), Plume du Corbeau (lame du patriarche), Protection de Bal Honak

Lieux saints : Rocher du Corbeau (Al'Anfa), Ville en ruine de Palakar (Archipel des Cyclopes, Île Pailos)

Symboles : comme le culte punique, en plus un corbeau avec une couronne d'or (Boron dominant), têtes de corbeau noire et blanche avec les becs croisés (Boron furieux et Marbo charitable); la roue de Boron Alanfanique a également cinq rayons, fréquemment,  un cercle de deux tiers, parfois avec un corbeau couronné dessus

Animal Sacré : Corbeau

Couleur Sacrée : Noir (avec Or)

Pierre Sacrée : cornaline noire

Plantes Sacrées : comme le culte punique, en plus : bois de Mohagoni, Racine de Vragie (Vin de Boron), Roseau Gandel

Offrandes typiques : encens, bois précieux.

Influence politique : Immense dans Al'Anfa, grande dans les villes dépendantes, modéré dans les pays Tulamides, très peu dans le domaine de diffusion du culte punique

Hiérarchie à l'intérieur de l'église : moyenne (le titre n'a pas d'influence)

Tolérance à l'égard des croyants d’autres croyances : moyenne (l'élargissement du culte est aussi aspiré de force, les dissidents séparés cependant rarement attaqués)

Symboles hostiles : profanation des morts, profanation du calme des morts, pillage des tombes, Nécromancie.

Théorie de l’Eglise : la mort est la libération; stupéfiant et sacrifice volontaire ouvrent chacun le chemin dans la béatitude éternelle dans le paradis Boron; Boron est le Dieu le plus puissant, puisque il dispose des âmes.

Buts de l'église : protection du calme des morts, des soins des confus, accompagnement des vivants vers la mort. Souvenir de miracle de Boron (Arrivée de Golgari, grand oubli dans la bataille de Szinto), légalisation du culte en Aventurie, extension de pouvoir.

Demeure de Boron : Chambre à coucher de Boron (sommeil éternel, oubli éternel, calme éternel)

Cosmologie : Rien n'est persistant.

Conception de l'homme : la vie est passagère. Le court temps de la vie ne devrait pas être gaspillé en bavardant mais utilisé avec considération.

Le plus fort argument : "la mort est inévitable."

Sens de la vie du croyant : jouir d’une courte vie; se garantir des bienveillances de Boron pour l'existence après la mort.

Image de la foi dans la population : Sud aventurien : un très grand respect; Milieu et Nord aventurien : les prêtres de Boron Alanfanique sont interdits d'exercice de leur culte pour hérésie, et les régnants sont méfiants. La simple population connaît à peine la différence entre les Eglises alanfanique et punique.

 

GRADE DES PRÊTRES

Fonction           Titre                                   Tenue / Insigne

Novice               Protecteur                          Robe en soie noire

Acolyte              Guerrier de Boron            Vêtements de l'ordre, Roue de Boron dorée

Prêtre                  Disciple du Corbeau        Robe en soie noire avec corbeau doré

Archiprêtre        Gardien de la Nuit            plus broderies de Roue de Boron au col et aux manches; cheveux rasés

Prêteur               Garde de la Nuit               plus soie décorée de pierres précieuses avec des corbeaux

Patriarche          Patriarche d’Al’Anfa       Robe de soie noire avec corbeaux d'or, broderies et ornements en or

                                                                        et pierres précieuses

 

L’EGLISE

Le patriarche réside avec ses plus de 800 prêtres dans la ' ville du Silence', un immense complexe de temple, construit sur le Rocher du Corbeau à l'est d’Al'Anfa, où Golgari apparut autrefois.

L'église Al'Anfanique est riche, son pouvoir temporel dans le sud aventurien est grand, fait souvent participer Boronis directement à des gouvernements et conseils de ville. En rapport avec les empires et les puissants courtisant les privilèges du pouvoir donnent leurs enfants à cette Eglise.

Le culte de Boron imprègne Al'Anfa dans la vie quotidienne. Des prêtres sont présents à la naissance (le rite de l'oubli doit retirer tous les souvenirs du 'voyage d'âme'), à la dénomination, aux Mariages et naturellement au lit de mort. Des herbes d'ivresse (souvent lié avec la dépendance psychique ou physique) et l'interprétation de rêve élargissent l'influence du pouvoir des prêtres sur toutes les couches de la population. Le plus souvent les temples lèvent des taxes pour leurs services du Vin de Boron à la sentence de la bénédiction.

 

Hiérarchie à l’intérieur de l’Eglise

 

Dans Al'Anfa, on peut rencontrer le prédicateur fanatique et spiritualisé de même que l'homme politique intrigant pour une mission diplomatique. Il y a le sage savant de rêve ainsi que des maîtres qui ont la connaissance des drogues et de leurs effets sur la raison et les rêves, les guerriers taciturnes qui accordent une entrée certaine aux Halls de Boron à leurs victimes, les Studiosi de l'histoire qui comparent  les origines du Rite d'aujourd'hui et des usages qu’en font les adorateurs sauriens de V'Sars ou qui explorent la mort, le décès et ainsi que le monde des esprits.

 

PERSONNALITES RELIGIEUSES

 

Amir Honak (* 987 CB), le fils de Saint Tarquinio, nommé à la présidence des douzes patriarches, le gouvernement d’Al'Anfa depuis 1015 CB et est aussi en même temps au Haut Conseil. Il aspire à l'extension du pouvoir par une politique habile plutôt par la guerre. Des bruits circulent comme quoi il se mêle déguisé de temps en temps au simple peuple. Amira (* 1007 CB), sa fille semi-elfe et Commandanta de la Garde du Corbeau, est prévue pour être son successeur. Elle est aussi cela qui fait avancer la recherche d'un artefact successeur pour le Bâton de l’oubli détruit de l'oubli pour le culte Al'Anfanique.

Katalinya Adranez de l'ordre du Corbeau Noir vit à Punin comme ambassadeur non-officiel de l'Eglise alanfanique.

Bien qu'aucun Boroni, ne soit à redevable à l'activité d'Alara Paligan, veuve de l'empereur midlandais Hal, le rite Al'Anfaner peut se répandre fort aussi en Almada, avant tout à la cour de l'empereur Selindian Hal.

 

Reliques Sacrées et Lieux Saints

Le Bâton de l'oubli : se compose d’un pommeau avec une grande tête de corbeau ainsi qu’un demi-pas environ d’un long bâton du bois de Vizrangyi noir qui vient soi-disant du Riesland, décoré par des runes. L’Artefact a été était trouvé dans la forêt tropicale et fait son chemin jusqu’à l'Eglise de Boron. Avant d’être détruit en 1028 CB, il était gardé dans la ville du silence à Al'Anfa, mais pouvait être invoqué cependant par des prêtres des deux cultes. Un contact avec le pommeau dérobaient le souvenir des événements ou périodes de temps après la présentation du prêtre (et à la décision du Maître), des contacts avec la partie inférieure permettaient l'exécution d’une mémoire fabuleuse. La liturgie de l'appel du Bâton était connue dans pratiquement tous les temples des deux cultes.

Avec la destruction du bâton, les relations entre les deux rites sont de nouveau tendues. Donc, on se mit d'accord de ne trahir de la perte du Bâton aux croyants pendant qu'on indiquait simultanément aux prêtres que la liturgie de DOUCE GRACE DE BORON, laquelle appelait le Bâton, n’agissait plus. Et pendant que les Al'Anfaner firent peu de secret de leur volonté de rechercher un nouvel artefact (diverses pistes, souvent en conjonction avec les travaux de Bal Honak ou Nemekath), l'église punique renonçait officiellement à une recherche similaire.

Codex Corvinus : On dit qu’à l'aide du livre saint, on peut parler avec les morts dans les Halls de Boron ou même les rappeler pour des services. Aucune liturgie n'est connue de l'appel à distance, on doit en faire usage directement dans la ville du silence.

Plume de corbeau : la lame un peu courbée est complètement noire et mate avec des  pierres de nuit brillantes (les diamants noirs) qui décorent la poignée. La plus légère des blessures peut mener après décision du Maître vers une mort immédiate ou une infirmité lente et incurable par la gangrène ou le tétanos. L'épée de Tar Honak, un chef-d’œuvre du forgeron Saladan d'Arivor, passa en possession personnelle d’Amir Honak (et non de l'église) et on garde à l'endroit secret dans la ville du silence.

 

ORDRES ET CONFRERIES

Au pouvoir temporel appartiennent aussi deux ordres de l’Eglise d’Al'Anfa, l'ordre du Corbeau Noir (Taille : petite ; armoiries : tête de corbeau noire dans un cercle en argent sur fond noir) et le craint Poing de Basalte (Taille : très petite ; armoiries : poing noir dans un cercle en argent sur fond noir), une unité d'élite qui prend seulement les meilleurs parmi les combattants expérimentés. Il y a aussi la Garde du Temple de la Ville du Dilence a la structure d'un ordre de guerrier agréable à Boron (Taille : petite ; armoiries : une simple bannière noire). La main de Boron, est en même temps le service secret d’Al'Anfa, dispose d’assassins, fait le commerce sous le nom d’'Omerta' dans l'Empire Horasien des herbes d'ivresse et dispose même d’un temple secret d'après le rite alanfanique au milieu de Punin.

 

 

GRÂCE AUSSI DANS LA MORT – L’EGLISE DE MARBO

 

”Lorsqu’il s’agit de prier pour le salut d’une âme, les hommes se tournent toujours vers la douce Marbo, fille du dieu taciturne et d’une mortelle, la jolie Etilia, qui, alors qu’elle eut à se présenter, en pleine fleur de l’âge devant le maître de l’infini, réussit à toucher le cœur froid et dur du dieu. Et il offrit à Etilia la possibilité de repasser la porte vers le monde des mortels et lui fit par la même porter Marbo en son sein. Et c’est la pale et jolie Marbo, qui de tous les êtres vivants, dispose au mieux de la grâce et de la justesse, pour réchauffer le cœur froid de son père et solliciter pour un mortel un sursis supplémentaire. ”

Du Livre Noir, Punin, traduction en Garethi

 

La 'demi-déesse Marbo', la fille Boron et de la mortelle Etilia, est vénérée aujourd'hui principalement par les prêtres de Boron. En conséquence les Marbides (principalement 'l'ordre de la Douce Quiétude') sont également prêtre de Boron ainsi que l’ordre des Etilians en l’honneur de Saint Etilia. Les plus grands temples de Boron possèdent un sanctuaire de Marbo pendant que des temples de la déesse se trouvent à Al'Anfa et Arivor mais qui sont aussi consacrés à Boron. Le plus unique et âgé des temples vraiment consacrés à sa douce fille se trouve à  Fasar, où les ossements des derniers prêtres de Marbo aventuriens sont gardés. Car avant, il y avait une Eglise propre à Marbo, et les prêtres urtulamidiens respectaient la déesse de la mort Umm Ghulshach ('Mère du Vautour') jeune et vielle. La perte de la liturgie primaire de Marbo mena vers la dissolution de l'Eglise. Certains aspects de la foi de Marbo urtulamidien furent ajoutés par les Güldenländais immigrés dans leur Pantheon. Depuis ce temps-là, la déesse est respectée comme douce et clémente fille de Boron qui est représentée le plus souvent par une colombe blanche ou un corbeau blanc. Elle est d’autant plus proche des gens que son père est sombre si bien que les croyants s'adressent volontiers à elle pour adoucir Boron. On sacrifie des offrandes semblables à celles du Dieu de la mort (herbes de rêve brûlées, encens, cornaline, grenat) et se rapproche d’elle en état de transe extatique, de visions de rêve et de profondes prières. Le grenat rouge comme le sang est utilisé pour ouvrir les sens aux esprits et aux rêves et qui est vu comme le sacrifice de sang pétrifié. De la part de Marbo, les prêtres soignent des malades sur leur lit de mort et les accompagnent dans une mort douce sans douleurs et ni peurs. Parfois un patient semblant depuis longtemps perdu guérit miraculeusement, signe qu’elle l’a libéré de l’emprise de son père ou que son temps n'était pas encore venu tout simplement. Mais on appelle aussi au silence, la Pâle pour rendre gloire au passé, au traditionnel et atteinte à la tradition. Certains murmurent que Marbo serait en mesure de donner comme les deux Alveraniare Golgari et Bishdariel des rêves sur le chemin des dormant. Elle dirige les âmes, qui ont survolées la Mer de Nulle Part de Golgari, que Uthar a laissées entrer et que Rethon a pesées, vers Alveran. Elle est la gardienne de rêve qui dirige les âmes des morts pour de courtes visites dans les rêves de Bishdariel des vivants pour les calmer, les exhorter ou leur accorder un dernier au revoir. Chez les Tulamides, la fille de la mort est moins implorée pour une grâce que celui qui flirte avec elle. On appelle les risques suicidaires  ici ' flirter avec Marbo ', mais les suicides ne se pplacent pas sous son étoile. Chez les Novadis, on la connaît comme Marhibo, septième femme de Rastullah qui touche Rastullah avec son charme calme lorsqu’il envoie des messagers de la mort.

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[1] Peuple marin, on les appelle aussi les Océanides

[2] NdT : Nirgendmeer, peu inspiré pour trouver un beau terme. Nirgend veut dire nulle part et Meer signifie mer. Je suis preneur d’un terme qui sonnerait mieux.

[3] Eslamgrund en VO

[4] La Rethonique est l'art de faire des énonciations vigoureuses en quelques mots. L'expression vient de la langue d'église du culte de Boron Punique et signifie ' peser chaque mot dans la balance '. NdT : Rethon étant celui qui pèse et juge les âmes des morts.

[5] Vinal dans la première VF

[6] Ebelried en VO




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