Ragath

 

La ville comtale de Ragath a obtenu en 1018 le statut de ville d'Empire. Pour acheter sa liberté à la maison comtale, on a dû s'endetter auprès de Radia de Franfeld, la baillie des environs. Il existe désormais une concurrence permanente pour le pouvoir entre le bailli impérial et la baillie de la marche de Ragathsquell, ce qui porte un grave préjudice à l'ordre de cette ville si bien défendue.

L'architecture almadanique influencée par les Tulamides n'est pas très présente ici. La forteresse et la ville ont essentiellement été bâties dans les style orlandais ou néo-garethais. Dans les quartiers riches, les bâtiments en pierre dominent et témoignent d'un souci de faste et de sécurité.

Habitants : environ 1 900

Armoiries : un griffon d'or sur fond rouge (actuellement coupé en deux)

Autorité/Politique : Le bailli impérial Sforigan de Ragath qui cherche à limiter l'influence de la baillie de la marche urbaine.

Garnison : 2 bannières impériales de cavaliers de combat de Ragath (en restructuration), 1 bannière du régiment de garde lourde du Yaquir (piquiers), 20 mercenaires des "piques crochues d'Almada", 30 gardiens du château comtal

Temples : Praïos, Raïa (VO: Rahja), Péraine, Guérimm (VO: Ingerimm, ancien culte), Pérex (VO: Phex)

Particularités : Si les dettes et les intérêts n'ont pas été remboursés à Radia de Franfeld d'ici 1030 (37 de Hal), Ragath restera en gage à la famille de cette dernière. Superbe temple de Praïos par ailleurs.

Artisans, marchands remarquables : Caya Culfaran (forgeronne), Garosch fils de Giltrax (poterie d'étain), Jarcosan (pressoir)

Histoire de la ville : La forteresse de Ragath a été fondée en -873 (1866 av. Hal) et attaquée environ 300 ans plus tard par les Gobelins. Proclamée siège du comté en l'an 2 (991 av. Hal) et ville d'Empire en 1018 (25 de Hal).

Ambiance : Ragath est une des villes les mieux défendues de la province et protège depuis longtemps la porte de l'Almada. C'est pourquoi les citoyens se comportent avec tant de fierté et de loyauté.

Source : Geo Aventurica, p. 52-53